El viaje

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A young man living in a cold southern village in South America, decides to start a trip looking for his father. By doing this he discovers unexpected facts about his Latin American essence.

Festivals & awards

Filmfestival Cannes
Jurypreis für beste Technik
Preis der ökumenischen Jury 1992
La Habana
Special Jury Prize

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Credits

Original Title
El viaje
Title
El viaje
Directed by
Fernando Solanas
Country
Argentina
Year
1992
Screenplay
Fernando E. Solanas
Film Editing
Alberto Borello, Jacqueline Meppiel, Fernando Solanas
Soundtrack
Astor Piazolla, E. Gismonti, Fernando Solanas
Cinematography
Felix Monti
Sound
Anibal Libenson
Production
Cinesur, Buenos Aires
Formats
35mm, DVD, Blu-ray, DCP
Runtime
140 min.
Language
Spanisch/d/f
Cast
Walter Quiroz (Martin), Soledad Alfaro (Vidala), Ricardo Bartis (Celador Salas, Monitor), Christine Becerra (Violeta), Dominique Sanda (Martins Mutter), Marc Berman (Martins Vater), Chiquinho Brandao (Paizinho), Franklin Caicedo (Alguien Boga), Carlos Carella (Tito el Esperanzador), Angela Correa (Janaina), Juana Hidalgo (Amalia Nunca), Francisco Napoli (Martins Stiefvater)

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Organisation

Press voices

«El viaje befreit sich von allen Moden und spiegelt Grosszügigkeit und Energie die künstlerische und menschliche Erfahrung eines grossen Cineasten.»

La revue du cinéma

«Fernando Solanas, victime d'un attentat en mai 1991 - peu après le tournage d'«El viaje» - et condamné à se déplacer pendant des mois en fauteuil roulant, a recouvré la force politique poignante de ses films des années soixante, tel que «La hora de los hornos». Solanas saute d'un niveau narratif à l'autre, transcende sans cesse la réalité et parvient malgré tout à l'encercler avec précision. Le comique et le tragique se succèdent comme des battements de coeur. A l'instar de Marquez, Solanas brouille les limites entre la réalité et l'imaginaire. Les personnages imaginaires font soudain apparition dans la réalité afin d'attirer les personnages réels dans le monde de l'imagination. Cette narration à détours souligne la richesse d'un continent saigné à vif, montre ses plaies véritables, sans oublier ses misères, ses joies, ses espoirs, ses angoisses. Elle se consacre à des hommes qui n'ont pas encore perdu leur force, même si leur situation semble sans issue. «El viaje»: deux heures d'un feu d'artifice éminemment poétique et réjouissant, une véritable découverte.

Tages Anzeiger, Walter Ruggle

«Eine Art politisches Märchen, dessen Brisanz und kraftvolle Empörung einhergehen mit einer verspielten Lebhaftigkeit.»

L'Humanité

«Eine durch ihre Bilderfülle und surrealen Einfälle fesselndeReise durch die Seelenlandschaft eines Kontinents,die mit melancholischem Blick dessen Verwahrlosung registriert.»

Kinotipp

«Mit einer überschäumenden Vorstellungskraft und einem erstaunlichen Schweung mischt Solanas die Genres und Stile zu einem brodelnden Werk.»

Cinéfeuilles

«El viaje verfolgt Martíns Reise durch ganz Lateinamerika bis nach Mexiko und entwirft dabei eine imperialismuskritische Studie des Kontinents. Martíns Suche nach dem Vater wird zur Allegorie der kontinentalen Identitätssuche. Gleichzeitig kritisiert der Film die neoliberale Politik vieler lateinamerikanischer Länder, die Armut und Missachtung indigener Gruppen sowie die Ausbeutung des Kontinents durch westliche Industriestaaten.»

Jenny Haase: Filme in Argentinien

«Verglichen mit dem, was in Argentinien wirklich los ist, ist mein Film ein bescheidenes kleines Märchen.»

Fernando Solanas

«Depuis mon exil à Paris, je porte en moi cette idée d'un colossal tableau cubiste qui embrasserait le baroque et le gigantisme de l'Amérique latine. Pendant mes années d'exil en France, je rêvais de parcourir l'Amérique. Il est évident que la proche célébration du Cinquième Centenaire a été une source d'inspiration. Comme dans toute conquête, cette violence a abouti au massacre de l'identité culturelle de millions de personnes et à leur génocide. Quand j'ai commencé à pensér au «voyage», je voulais qu'il procède d'une réflexion sur toutes ces monstruosités de l'histoire et leur projection dans le présent.»

Fernando Solanas