Dao ma tse - Dao ma zei

Image de

Il y a les montagnes, imposantes, terribles, de l'Himalaya qui entourent le Tibet. Il y a les moines bouddhistes tibétains et les vautours sacrés chargés des rites funéraires. Entouré de toutes ces contraintes, vivant dans le haut pays qu'est le Tibet, dans un paysage où l'herbe et la neige se mélangent, où les arbres sont absents, Norbu essaie de survivre avec sa famille et son tout jeune fils. Son extrême pauvreté, l'ingratitude du climat pousse le berger au vol. Pourtant, malgré sa vie misérable, il suit les préceptes de sa religion, participe aux cérémonies, aux remises d'offrandes. Mais, un jour, tout bascule: lors d'une de ses rapines, il vole un objet sacré. Il est alors rejeté de sa communauté. Lui et sa famille doivent s'exiler. Il sera poursuivi par ses compatriotes, devra s'éloigner encore. Son fils meurt, ne pouvant supporter physiquement cette fuite. L'espoir renaît lorsque sa femme met au monde son deuxième enfant, mais les membres de sa communauté les rattrapent. Dans un suprême sacrifice, il envoie sa femme et le bébé vers la plaine, lui-même retournant vers les vautours pour offrir son propre corps, comme ultime rachat de son sacrilège.

Festivals & prix

4 ème Festival de Films de Fribourg
Prix, ex-aequo avec «Yeelen»

artwork

Fiche technique

Titre original
Dao ma tse - Dao ma zei
Titre
Dao ma tse - Dao ma zei
RĂ©alisation
Peicheng Pan, Zhuangzhuang Tian
Pays
Chine
Année
1985
Scénario
Zhang Rui
Montage
Li Jingzhong
Musique
Qu Xiaosong
Image
Hou Yong, Zhao Fei
Son
Dong-zhi Hui
Costumes
Xu Xiaoping
DĂ©cors
Huo Jianqi
Production
Xi'an Film Studio
Formats
35mm
Durée
88 min.
Langue
Tibetanisch/d/f
Interprètes
Tshehang Rinzin (Norbu), Dan Jiji (Norbus Frau), Daiba (Grandma), Drashi (Grandpa), Gaoba (Nowre), Jamco Jayang (Tashi)

Documents

artwork artwork artwork artwork artwork artwork artwork artwork

Voulez-vous montrer ce film?

Merci de remplir ce formulaire.

Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

Der Filmemacher Martin Scorsese nannte den «Pferdedieb» seinerzeit den besten Film des Jahrzehnts.

«Ne se préoccupant guère d'approfondir la psychologie de ses personnages, évoluant apparemment en deçà des liens qui existent avec les domaines politique et social, Tian s'intéresse en premier lieu à l'aspect humain du déchirement. Ses protagonistes sont, avant toute autre chose, porteurs d'un cri étouffé de douleur, témoins de la rigueur de la réalité humaine. Au-delà du spectacle et de la souffrance de la vie, au-delà de l'exercice et de l'amour du travail, Tian recherche - avec une lenteur systématique, sans la fureur des mystiques - la situation de l'homme.» Marco Müller

«'Der Pferdedieb' trotzte offen dem Regime, indem er sich auf ein sehr unmaoistisches Thema konzentrierte. Wir sind bei einer traditionellen Totenfeier. Der junge Sohn eines Pferdediebs ist gestorben. Tian filmt buddhistische Mönche in subtiler Zeitlupe und diese Geier, die den Leichnam verspeisen; für Abendländer eine grausige Vorstellung, aber für den Pferdedieb und seine Familie eine heilige Himmelsbestattung. Tian interessierte sich für die mystischen Traditionen seiner Figuren, Themen, die unter Mao verboten waren.» Mark Cousins

*************

Tian Zhuangzhuang:
«Schnelle Entwicklung ist gur, denn es ist eine Herausforderung.»