Iwans Kindheit

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Témoin de l'exécution de ses parents par les troupes allemandes, Ivan, encore gamin, veut se battre. Il développe un talent certain pour se glisser au travers des lignes ennemies et glaner des informations. Mais l'état-major veut le transférer à l'arrière pour qu'il rejoigne l'académie militaire. Ivan refuse et part rejoindre les partisans...

Le premier film de Andreï Tarkovski, tout juste sorti diplômé du VGIK, fut mondialement salué comme un chef d'oeuvre. Il reçut le lion d'or de Venise, ainsi que de nombreux prix dans le monde entier. On y retrouve déjà l'écriture du maître, mêlant le réalisme objectif à la contemplation subjective. Malgré son succès mondial, le film fut mis au placard en URSS pour des raisons de politiques internes qui tenaient à la version officielle de la deuxième guerre mondiale de l'époque. A l'inverse de «Requiem pour un massacre» d'Elem Klimov (1985), mettant en scène lui aussi un enfant, mais qui montra la guerre en Biélorussie avec un réalisme quasi insoutenable, Tarkovski laisse une grande place aux rêves d'Ivan, mondes poétiques de son enfance et de sa famille perdues, qui s'opposent à la réalité crue de la guerre et à son désir de vengeance qui conduira Ivan à la mort.

Festivals & prix

Goldener Löwe. Mostra Dell'Arte Cinematografica di Venezia

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Fiche technique

Titre original
Iwans Kindheit
Titre
Iwans Kindheit
Réalisation
Andrei Tarkowski
Pays
Russie
Année
1962
Scénario
Wladimir O. Bogomolow, Michail Papawa nach «Iwan» von Wladimir Bogomolow
Montage
Ljudmila Fejginowa
Musique
Wjatscheslaw Owtschinnikow
Image
Wadim Jussow
Formats
Blu-ray, DCP
Durée
95 min.
Langue
Russisch, Deutsch/d
Interprètes
Kolja Burljajew (Iwan), Walentin Subkow (Cholin), Jewgeni Sharikow (Galzew), Sergej Krylow (Katassonow), Nikolaj Grinko (Grjasnow), Walentina Maljawina (Mascha), Irma Tarkowskaja (Iwans Mutter)

Documents

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Revue de presse

«Bemerkenswert ist, wie ungebrochen das Potenzial der Verstörung erscheint, das dieser Film fast mehr noch dadurch, wie er erzählt, als was er erzählt, offenbart. Nach wie vor revolutionär mutet ein Zeitverständnis an, das herkömmliche Hierarchien in der Codierung von Vergangenem und Gegenwärtigem einfach ausser Kraft setzt.» Christoph Egger, Filmpodiumszeitung