Les méduses - Meduzot

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Au bord d’une plage, une mystérieuse petite fille silencieuse sort de la mer et change la vie de Batya, la jeune femme qui la recueille et qu’elle décide de suivre. Le jour de son mariage, Keren se casse une jambe en escaladant la porte des toilettes dans lesquelles elle était coincée et doit renoncer à sa lune de miel aux Caraïbes. Joy, une employée de maison philippine en exil va, sans le vouloir, renouer les liens entre une vieille femme aigrie et sa fille actrice de théâtre. Premier long métrage d’une talentueuse paire de cinéastes, Les Méduses entremêle avec légèreté et harmonie trois histoires qui racontent la dérive de deux femmes et d’un jeune couple. Bouteilles jetées à la mer, fragments d’humanités qui flirtent avec l’absurde... Dans un joyeux désordre, entre rêve et réalité, chacun cherche sa place, l’amour, l’oubli ou sa mémoire, car telle est la vie à Tel-Aviv.

***

Harmonie médusienne
Couple d’artistes israéliens, nous avons vécu la majorité de notre vie à Tel-Aviv. Il n’est donc pas surprenant que nous ayons choisi la mer comme personnage principal de notre premier film. Dans cette réalité israélienne si dense, imprégnée de violence, de suspicion et d’idéologies extrémistes, la mer sert d’abri, de secours et de réconfort.

Territoire autonome, la mer est le seul lieu où l’homme est considéré comme un homme et non pas comme un être vague défini par sa carte d’identité ou son statut social. Dans ce film composé de plusieurs histoires, la mer est l’élément fédérateur, comme une subconscience collective, un lieu où nos personnages peuvent se confronter à eux-mêmes.

Les trois trames narratives du film fonction-nent ainsi comme les différentes facettes d’un même état d’âme. Un état existentiel fait de solitude et du désir inassouvi de communication et d’échange affectif. Nos héros ont besoin d’un intermédiaire pour pouvoir exprimer et transmettre leurs sentiments.

Les protagonistes ont l’illusion de choisir leur propre chemin. Comme des méduses qui se laissent porter par le courant, ils fonctionnent par automatisme, sans véritablement contrôler leur vie. Les courants souterrains qui les dirigent viennent du passé, d’expériences traumatiques oudestéréotypes. A la fin du film, certains personnages vont peut-être réussir à s’affranchir de ces influences. Ils seront alors arrivés au bord de la plage, face à la mer. Et pour un instant ils pourront se tenir debout, dans un endroit clair et authentique. Et espérer.

Etgar Keret et Shira Geffen

Festivals & prix

Cannes Film Festival Critics' Week 2007 - Camera d'Or - Young Critics' prize - SACD prize

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Fiche technique

Titre original
Les méduses - Meduzot
Titre
Les méduses - Meduzot
RĂ©alisation
Etgar Keret
Pays
Israël
Année
2007
Scénario
Shira Geffen
Montage
Sacha Franklin - François Gédigier
Musique
Christopher Bowen
Image
Antoine Héberlé
Son
Gil Toren - Oliver DĂ´ Huu
DĂ©cors
Avi Fahima
Production
Lama Films, Les films du poisson
Formats
35mm, DVD
Durée
82 min.
Langue
Hebräisch, Englisch/d/f
Interprètes
Sara Adler, Nikol Leidman, Gera Sandler, Noa Knoller, Ma-nenita De Latorre, Zharira Charifai

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Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

«Kein Wunder verliebte sich der grosse Nanni Moretti in diesen wunderbaren Film.» Cineman «Gut konstruierter, clever stilisierter, tragikomischer Episodenfilm. Grosses Kino!»
Variety, Los Angeles

«Zarte Bilder aus einer fast unmerklich entrückten Welt.»
Tages-Anzeiger, Zürich

«Meduzot - Jellyfish ist ein poetischer, zutiefst menschlicher Film, der das Mysterium des Lebens feiert, aber nicht banalisiert.»
Independent Pictures, Zürich

«Ein neuer Beleg für die Lebendigkeit des jungen Kinos.»
Le Temps, Genf

«Meisterlich gelingt es den Filmemacher trotz intensiver Nähe zu den einzelnen Personen die Distanz zu deren Welt aufrecht zu erhalten. Wie Medusen wandern die Figuren im Lebensstrom, auch wenn sie glauben ihr Schicksal selbst gestalten zu können – so zumindest verstehen Keret und Geffen ihr Werk. Der Film besticht aber auch durch die Leistung der Schauspieler (nicht wenige kommen vom Theater), die ihre Rollen mit einer selten gesehenen Präsenz und Intensität versehen.» Gezetera, Basel «Les méduses ist ein leiser Film, der durch kraftvolle Bilder und einen feinen Humor zu überzeugen vermag.»
Students, Zürich

«Träume und Sehnsüchte machen das Leben aus – auch davon erzählt dieser märchenhafte Film.» SF DRS «In einer gekonnten Mischung aus Humor, Melancholie und auch manchmal kluger Absurdität. Luftig-leicht kommt das daher, unterhaltend, aber auch zugleich zum Nachdenken anregend.»
Art-TV

«Ein Porträt von Grossstadtmenschen im heutigen Tel-Aviv, das sich durch eine edle Mischung aus Humor und Nachdenklichkeit auszeichnet und den ernsten Seiten des Lebens zulächelt. Keret und Geffen zählen zu den schönsten Überraschungen am Filmfestival in Cannes.»
Les Inrockuptibles

«Voller Charme, Poesie und Rätselhaftigkeit, zwischen Komik und Tragik. In den Farben des Lebens.» Le Figaroscope «Etonnant cinéma israélien! Certains le voudraient soit engagé soit indigne, alors qu'il ne cesse de produire des œuvres qui ne sont ni l'un ni l'autre. Des films qui témoignent juste qu'à côté de la lancinante question palestinienne, la vie continue, bien plus riche, multiple et chaotique que l'image réductrice qu'en donnent les nouvelles.»
Norbert Creutz, Le Temps, Genève

Un film bouleversant et difficile à résumer qui croise trois destins... La qualité extraordinaire de ce film: tous les clichés du film pessimiste, glauque, de la vie ratée, de la solitude, la dépression, la précarité et pourtant c’est un film tonique et drôle qui sait sortir de ces clichés. Avec des moments de tendresse. - C'est un film plein d'humour. Le bonheur est possible.
Serge Lachat, espace 2

«Les méduses», nouvelle vague en Israël! Un couple qui rend encore hommage dans Les méduses à leur ville, Tel-Aviv, rarement aussi bien filmée qu’ici. Et la générosité du film est tout bonnement communicative.
Pascal Gavillet, Tribune de Genève

«Im Blick von Keret und Geffen liegt ein diskreter Humor, ein Sinn für Komik und das Absurde.»
Les Inrockuptibles

Dans une atmosphère joviale et un peu fourre-tout, «Les Méduses» raconte le destin de femmes dans une Tel-Aviv vivante et pleine de surprises. 20minutes Le charme du film tient à la manière dont nos deux réalisateurs chorégraphient ce petit ballet existentiel... Ne forçant jamais le hasard, comme dans les mauvais films, Keret et Geffen multiplient les points de suspension, laissant le spectateur à ses suppositions… Une réussite! L'express Shira Geffen et Etgar Keret vivent depuis longtemps à Tel-Aviv où ils ont situé leur action. Shira, qui a aussi écrit le scénario, s’est s’inspirée de ses souvenirs d’enfance. Cela donne une petite musique pleine de charme, de poésie, de mystère, entre comédie et drame. Aux couleurs de la vie.
Figaro