Lugares comunes

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Fernando est professeur de pédagogie à Buenos Aires. Il est marié depuis de nombreuses années à Liliana, d'origine espagnole, qui exerce son métier d'assistante sociale dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Ils s'aiment, se respectent, se sont mutuellement fidèles. Aucun des deux ne conçoit la vie sans l'autre. Le monde placide et intellectuel de Fernando est profondément altéré quand il reçoit, sans préavis, une lettre qui l'informe de sa mise en retraite anticipée. Un événement qui les force à s'interroger sur leur vie commune.

Du plaisir, tout simplement
Un vieil homme blasé, que la vie arrive pourtant encore à faire aimer. Les idéaux galvaudés par la politique, qui restent et continuent de vivre. Le cinéma, art de divertissement, permettant néanmoins continuellement de ciseler des dialogues et des sentiments. Voilà les pensées qui nous viennent lorsque nous voyons un film d'Adolfo Aristarain. Quasiment dans toute son oeuvre, nous retrouvons ce personnage revenu de tout, le plus souvent incarné avec bonheur par Federico Luppi - cabotin ou tragique, et qui pourtant n'arrive pas à abandonner ses idéaux ni ses sentiments. Aristarain n'a jamais voulu coller d'étiquette politique à ses films. Néanmoins, ils le sont car ils vont bien au-delà des discours pour rechercher le fond des convictions des personnages qu'ils mettent en scène. De la même manière, le réalisateur ne prétend jamais être à la découverte de nouvelles voies cinématographiques. Pourtant, chacun de ses films est une tentative pour trouver la meilleure image, les meilleurs dialogues, les meilleurs décors, capables d'exprimer l'idée qui en est, en fait, le personnage même. Et voilà ce qui en fait un cinéma réellement populaire que souvent les critiques rejettent car il est «trop simple» ou «trop facile». Un cinéma populaire qui en appelle à l'intelligence du spectateur, non à ses références cinématographiques. Un cinéma où il suffit d'aimer pour comprendre les personnages. Un cinéma où il suffit de regarder, yeux et oreilles grandes ouvertes. Un cinéma de plaisir, tout simplement.
Martial Knaebel

Festivals & prix

Ciguapa de Oro for Best Actress, Muestra de cine de Santa Domingo 2003

Best Screenplay, Best Actress; Goya Awards 2003

Best Screenplay, Best Actress; San Sebastian International Film Festival 2002

Glauber Rocha Award, Habana Film Festival 2002

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Fiche technique

Titre original
Lugares comunes
Titre
Lugares comunes
RĂ©alisation
Adolfo Aristarain
Pays
Argentine
Année
2003
Scénario
Adolfo Aristarain, Kathy Saavedra
Montage
Fernando Pardo
Image
Porfirio EnrĂ­quez
Son
Goldstein & Steinberg
Costumes
Kathy Saavedra, Valentina Bari
DĂ©cors
Abel Facello
Production
Tornasol Films - Adolfo Aristarain, Shazam S.A., Pablo Larguia Producciones
Formats
35mm, DVD
Durée
112 min.
Langue
Spanisch/d/f
Interprètes
Federico Luppi (Fernando Robles), Mercedes Sampietro (Liliana Rovira), Arturo Puig (Carlos Solla), Carlos Santamaría (Pedro Robles), Yaël Barnatán (Fabiana), Javier Ortiz (Pedros Sohn 1), Guillermo Ayuso (Pedros Sohn 2)

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Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

"Im Mittelpunkt von Aristarains hochsensibler, brillianter Beziehungsstudie steht ein charismatischer Literaturprofessor, der aus Spargründen Knall auf Fall zwangspensioniert und mit einer erbärmlichen Rente abgespeist wird. Das Ganze spielt im heutigen Buenos Aires - auch am anderen Ende der Welt ist die Geschichte von der Ameise und der Grille nur Lug und Trug." Neue Zürcher Zeitung

"Gute Nachrichten für das argentinische Kino: Nach drei Jahren des Schweigens kehrt sein klassischster Erzähler zurück und er tut dies in Höchstform." Horacio Bernades, Fipresci Argentina

"A la manière d'un Woody Allen, Aristarain réalise 'Lugares comunes' comme s'il écrivait son propre manuel de sagesse élémentaire, fruit de rencontres amicales ou amoureuses, de déceptions, d'expériences, d'engagements, de changements et d'une vision de la vie qui ne se prive ni d'humour, ni d'une ironie mordante; avec en toile de fond une Argentine en déroute: 'Comment peux-tu parler du futur, quand tu sais que le futur est une illusion, que c'est un piège inventé par le système pour obliger les gens à travailler, à produire comme des esclaves par peur de ce putain de futur?'" Cinénews Bruxelles