Yi Yi

by Edward Yang, Taiwan, 2000

The Taiwanese filmmaker Edward Yang shows in his film Yi Yi - A One and a Two the life of a family in modern Taipei. NJ is a man in his mid-forties. He is married, a father of two children and successful in his job - still he is no longer happy with himself and with his life.

While NJ starts seing his old flame again his mother-in-law is in a coma. It is NJ's eight year old son who guides us through everyday life of the family and who asks critical questions and surprises the spectators with his experiments in the water. The older sister has her first experiences with love and learns that one can not force felicity.

Festivals & awards

Beste Regie in Cannes 2000

Grand Prix Regard d'Or Festival Fribourg 2001

artwork

Credits

Original Title
Yi Yi – A One and a Two
Title
Yi Yi
Directed by
Edward Yang
Country
Taiwan
Year
2000
Screenplay
Edward Yang
Film Editing
Bowen Chen
Soundtrack
Kailli Peng
Cinematography
Weihan Yang
Sound
Du Duzhi
Production
J 1+2 Seisaku Iinkai, Pony
Formats
35 mm, DVD, DCP
Runtime
173 min.
Language
OV/d + f
Cast
Nien-Jen Wu (N.J.), Elaine Jin (Min-Min), Issey Ogata (Ota), Kelly Lee II (Ting-Ting), Jonathan Chang (Yang-Yang), Hei-Sheng Chen (Ah-Di), Su-Yun Ko (Sherry), Shu-shen Hsioa (Hsiao Yen), Adrian Lin (Li-Li), Pang Chang Yu (Fatty)

Pro Material

artwork artwork artwork artwork

Would you like to show this movie?

Please fill out our form.

Date(s) of screening Screening(s)
Organisation

More about this movie in our magazine

Filmstill aus Yi Yi
Filmbesprechung

Von den unsichtbaren Dingen im Leben

Was für eine Freude, diese Filmperle restauriert (wieder) zu sehen! Edward Yang erzählt in seinem Opus magnum auf irrwitzige Weise die Geschichte einer Familie in Taiwan. NJ Jian, seine Frau Min-Min und ihre zwei Kinder sind eine Familie der Mittelklasse. Sie teilen sich ihre Wohnung in Taipeh mit der Grossmutter. Wie viele in den Vierzigern ist NJ an einem Punkt, an dem er ...

Read more

Press voices

«Man vergisst ihn nicht wieder, den kleinen Knaben, der mit seinem Heft in der hand vor den Sarg mit seiner toten Grossmutter tritt und ihr vorliest, warum er ihr in der zeit des Komas nach dem Hirnschlag nie etwas erzählt habe.» Der Bund

«Loin de tout exotisme, de tout cynisme, Edward Yang regarde sans fard la pâte humaine, mais son amour désespéré de l'art nous le rend bien proche.» Télérama

«Yangs szenische Welt ist so reich, dass sich Auftrumpfen mit Einzelideen erübrigt. Ganz beiläufig wächst der Familien- auch zum Gesellschaftsroman heran, dem stillen Drama der grossen Vereinzelung, der freilich ein gelassenes und ungemein tröstliches Vertrauen in die Regenerationskraft jeder verlorenen Seele entgegensteht.» Tages-Anzeiger

«Yi Yi est son chef-d'oeuvre, et beaucoup plus que cela encore : une percée du cinéma, comme il s'en produit une ou deux par décennies.» Les Inrocks

«Ce qui frappe en premier lieu, c'est la clarté de la réalisation et du scénario qui font se croiser les fils de la narration avec un sens quasi musical.» Positif

«Ein wunderbar präzise beobachtetes Porträt von Familienmitgliedern, die ihr Leben neu überdenken müssen.» Der Spiegel

«Les trajectoires entremêlées de personnages de tous âges dessinent un paysage d'une beauté énigmatique.» Le Monde

«Il ne servirait à rien de dire que Yi Yi d'Edward Yang est meilleur que tel film ou plus fort que tel autre présenté sur la Croisette. Yi Yi respendit à leurs côtés et n'écrase personne: il est tellement différent, il est tellement ailleurs. (...) Yi Yi parle de nous et de nous tous.» Libération

«Un film à la fois yin et Yang.» Les Cahiers du cinéma

«La vie. Ce cadeau empoisonné, cette aventure dont on ne sort pas vivant, ce voyage magnifique et tourmenté...» La vie et rien d'autre, c'est le thème qu'embrasse Edward Yang dans Yi Yi. Le réalisateur taïwanais explique: «Je voulais filmer la vie. Essayer de comprendre et de faire partager les sentiments que nous éprouvons tous dans certaines circonstances. On est triste, on est heureux, on a de la sympathie pour quelqu'un, on se réveille en se posant des tas de questions, toujours les mêmes.» Significativement, Yi Yi commence par un mariage et se termine par un enterrement, comme un raccourci des cycles de l'existence. Entre ce pôle clair et ce pôle obscur, les jours et les peines, les démons et les merveilles, le yin et le yang. Les individus s'agitent au sein de cette grande fourmilière qu'est le monde moderne. De Taipei, on ne voit que les reflets dans les vitres, des fragments d'architecture fonctionnelle ou opulente, des bouts de rues, des feux rouges, des appartements regorgeant de luxe et de toc. «Cette société déshumanisée exprime le passage de la culture traditionnelle chinoise à la pop culture américaine qui nous fascine complètement. Derrière, il n'y a rien. Alors on se réfugie dans des croyances bricolées. Des superstitions, des fausses idoles, l'argent. Et un jour, vous craquez. Ou alors, dans le silence subit d'un bar à karaoké touché par la grâce, vous jouez Bach» déclare Edward Yang. L'Hebdo

«Das beste, was ein Filmemacher zu sagen hat, sollte womöglich in seinem Film drin gefunden werden und nicht auf einem Blatt Papier.» Edward Yang

«Voilà une œuvre fleuve sur de petits riens, qui parvient à faire circuler les mutations sociales et économiques de son pays, qui parle de mort, de désir, de farces enfantines, de souvenirs et de regrets aussi. Ou comment chacun trouve sa place dans le monde, dans la société, dans la famille. (...) Nous revoilà à la frontière des superlatifs. Irrésistiblement. Car tout dans ces images en ligne claire, d'une scène à l'autre, d'une situation pour laquelle des cinéastes vendraient leur mère (...), tout converge bientôt vers une chronique d'une fulgurante familiarité avec n'importe quelle vie, d'ici comme des rues de Taipei.» Le Temps