Alain Tanner

Né en 1929 à Genève. Etudes des sciences économiques à l'Université de Genève. 1951 Animateur du ciné-club de l'Université de Genève, fondé par Claude Goretta. 1955 Travail à l'Institut Britannique du Cinéma. 1957 Premier film avec Claude Goretta. Entre 1960 et 1968 revient en Suisse, réalisation de plusieurs films et documentaires pour la télévision. 1962 Confondateur de l'Association Suisse des Réalisateurs de Films. 1969 Premier long métrage.
Filmographie
1957 Picadilly la nuit
1961 Ramuz, passage d'un poète
1962 L'école (short film)
1964 Les apprentis
1966 Une ville à Chandigarh
1968 Docteur B., médecin de campagne / Charles, mort ou vif
1971 La salamandre
1973 Le retour d'Afrique
1974 Le milieu du monde
1976 Jonas, qui aura vingt-cinq ans en l'an 2000
1977 Temps mort
1978 Messidor
1981 Light Years Away
1983 Dans la ville blanche
1985 No Man's Land
1986 Une flamme dans mon cœur
1987 La vallée fantôme
1989 La femme de Rose Hill
1991 L'homme qui a perdu son ombre
1992 Le journal de Lady M. (all fiction)
1994 Les hommes du port (documentary)
1995 Fourbi
1997 Requiem
1999 Jonas et Lila, à demain
2002 Fleurs de sang (co-director)
2004 Paul s'en va (all fiction)
Les hommes du port (1994)
Regard personnel sur le port de Gênes, alliant un portrait des dockers et un travail de mémoire. D’une part, les "portuale" retracent leur histoire au sein de la Compania Unica del porto di Genova (fraternité des travailleurs du port de Gênes), qui propose un mode collectif d’organisation du travail et s’engage politiquement (mobilisation de juin 1960 contre la tenue à Gênes d’un congrès néo-fasciste, refus de décharger les navires acheminant des armes, etc.). Suite
Une ville à Chandigarh - Le Corbusier (1965)
Suite à la partition de l’Inde en 1947, lors de laquelle la province du Penjab a été partagée entre l’Inde et le Pakistan, l’ancienne capitale Lahore s’est retrouvée en territoire pakistanais. L’architecte Le Corbusier fut chargé de construire une nouvelle capitale, Chandigarh, au pied des premiers contreforts de l’Himalaya. Suite