Koli s’est habitué à la vie de Tirana, où il étudie et a une relation amoureuse avec une jeune étudiante de la bonne société. A l’annonce de la mort de son père, il retourne dans sa province natale pour être confronté à une obscure affaire de dette de sang datant de son grand-père. Koli se retrouve alors au centre d’un tissu de relations sociales qui lui paraissent d’un autre âge, mais qui président toujours à la vie dans ces montagnes perdues d’Albanie.

*******************

Deux mondes
La vie de Koli à Tirana est celle de beaucoup d’étudiants de par le monde. Etudes, copains et fêtes. Même son retour dans la famille, pour les obsèques de son père, ne diffèrent pas vraiment des funérailles campagnardes auxquelles nous pourrions assister ici. Mais cette normalité se déglingue bien vite et le jeune homme se retrouve au centre d’une vendetta familiale à laquelle il ne comprend rien. Dès lors, les événements s’enchaînent et le jeune homme se fait ballotter, impuissant, par sa famille qui veut le protéger et par les rencontres que provoque sa fuite devant les conséquences mortelles d’une tradition qu’il avait oublié, pris qu’il était par ses études et la vie moderne de la capitale. On est d’ailleurs frappé par le nombre de personnages qui semblent fuir quelque chose ou quelqu’un dans ce film. Le grand mérite du réalisateur Artan Minarolli est d’avoir su éviter les poncifs sous-tendus par un tel sujet. En privilégiant une recherche quasi documentaire de son décor, il donne à la fois un accent de vérité à son histoire, tout en lui donnant une légèreté qui mêle l’humour au drame qui se déroule sur l’écran. En cela, il semble bien s’inspirer du cinéma néoréaliste italien. Il arrive surtout, en jouant sur la «normalité» de Koli, à permettre au jeune spectateur européen, qui verrait le film, de s’identifier au personnage. En fait, des Koli, nous pouvons en rencontrer tous les jours près de chez nous. On a là un autre grand mérite de ce film: celui de nous rendre plus proches d’une jeunesse dont on ignore trop souvent les raisons de sa présence ici, en Suisse, et surtout les conditions dans lesquelles elle est arrivée chez nous. Artan Minarolli a d’ailleurs dédié son film aux quatre-vingt six personnes mortes noyées en 1997 en essayant de fuir leur pays natal. Comme Koli, ils ne demandaient qu’à vivre mieux.
Martial Knaebel

Titre original Alive!
Titre allemand Alive!
Titre français Alive!
Autres titres Alive!
Réalisation Artan Minarolli
Pays Albanie
Formats 35mm, DVD, HD
Scénario Artan Minarolli
Montage Oliver Neumann
Musique Baptiste Bouquin
Image Jacques Bouquin
Equipment Ylli Bepiri, Mihal Rama
Production WILDart Film, Artfilm, Agat Film
Durée 93 Min.
Langue Albanisch/d/f
Acteurs
Nix Xhelilay
Nijada Saliasi
Besart Kallaku
Driada Matoshi

DP_Alive!_F (6602 kB)

Inseratevorlage_farbig_85_x_112 (869 kB)

Inseratevorlage_farbig_95_x_113 (971 kB)

Inseratevorlage_s/w_85_x_112 (398 kB)

PD_Alive!_D (884 kB)

© COPYRIGHT

Les textes ainsi que tout le matériel visuel et sonore fourni sur le site de la fondation trigon-film sont destinés à la rédaction d'articles promotionnels sur les films respectifs. Le matériel est mis gracieusement à disposition à des fins de rédaction d'articles promotionnels sur les différents films. Tout autre usage est défendu en vertu des dispositions sur le copyright et n'est pas possible sans accord écrit par trigon-film. Le partage - contre rémunération ou non - du matériel avec des tierces personnes est interdit. Le copyright © trigon-film.org est obligatoire. En utilisant notre matériel, vous acceptez les conditions relatives au copyright.