Chant d'hiver

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Certaines ressemblances sont troublantes. Ainsi celle de ce vicomte guillotiné, pipe au bec, pendant la terreur, d'un aumônier militaire au torse tatoué comme un truand et baptisant à la chaîne des militaires, pilleurs et violeurs, avec un clochard parisien réduit à l'état de planche par un rouleau compresseur et finalement d'un concierge lettré - mais aussi trafiquant d'armes - d'un gros immeuble. Presque tous les personnages du film se croisent dans cet immeuble, sauf bien sûr les sans-abri que les flics transbahutent d'un lieu à l'autre sans ménagement. Et pourtant au milieu de tout ce chaos, il y a des espaces de rêve, des histoires d'amour, de solides amitiés qui peut-être nous permettent d'espérer que demain sera mieux qu'aujourd'hui.

Festivals & prix

Viennale 2015

Filmfestival Locarno

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Fiche technique

Titre original
Chant d'hiver
Titre
Chant d'hiver
RĂ©alisation
Otar Iosseliani
Pays
France
Année
2015
Formats
DCP
Durée
117 min.
Langue

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Organisation

Revue de presse

«Chant d’hiver ist randvoll mit kulturellen Referenzen, Niedergangsmetaphern, satirischen Elementen und Figuren, die einem durchaus ans Herz wachsen können. Man sitzt im Kino und hat das Gefühl, in einem Album zu blättern, das immer wieder neue Dinge zeigt. Man kann weiterblättern, man kann es aber auch hinlegen und später wieder aufnehmen – so man wieder Lust darauf verspüren sollte.» Michael Sennhauser, SRF

«Die Kritiken nannten CHANT D’HIVER ein «Alterswerk» und seinen Regisseur «veteran filmmaker». In Wahrheit lässt Iosseliani so manchen jüngeren Kollegen ziemlich alt aussehen, so frisch und komisch und überbordend ist die Erzählung. Dabei gibt es hier gar keine Geschichte, sondern unendlich viele ... in seinen schönsten Momenten wird der Film zur reinen, anarchischen, freien Bewegung.» Viennale

«C’est réjouissant, libératoire, peinard, démocratique (le plan général, c’est la démocratie), aristocratique (dandyesque). Les gestes (éventuellement d’amour) y ont plus d’importance que les mots (la plupart du temps inaudibles, comme chez Tati). Bref, le cinéma de Iosseliani ne change pas mais on y prend toujours autant de plaisir un brin mélancolique. Sa nonchalance est sa gravité.» Les Inrocktibles