Martin, 17 ans, vit avec sa mère et son père adoptif au fin fond de la Patagonie. L´absence de perspectives le plonge dans le désespoir. C'est ainsi qu'un beau jour, il enfourche sa bicyclette et part à la recherche de son père. Son voyage nous fait parcourir toute l'Amérique latine à travers la richesse de ses mythes et de son histoire, des Indiens du Brésil aux Aztèques du Mexique. Il nous confronte aussi aux situations actuelles, catastrophiques sur le plan social et écologique. Avec la jungle du Brésil, le Machu Picchu, les villages andins et les mines gigantesques, nous découvrons surtout un Buenos Aires submergé par les flots. Nous assistons aussi au congrès mondial des nations à genoux devant le Président Bush. En même temps, la recherche du père de Martin nous conduit aux racines de l'identité latino-américaine, qui remonte à beaucoup plus loin qu'aux 500 ans piteusement célébrés par les descendants des conquistadores d'antan.

Articles sur le film: Adieu Fernando le flamboyant

Le réalisateur et politicien argentin est tombé victime du Covid 19

Suite

Titre original El viaje
Titre allemand Die Reise
Titre français Le Voyage
Autres titres Il viaggio - The Voyage
Réalisation Fernando Solanas
Pays Argentine
Formats 35mm, DVD, Blu-ray, DCP
Scénario Fernando E. Solanas
Montage Alberto Borello, Jacqueline Meppiel, Fernando Solanas
Musique Astor Piazolla, E. Gismonti, Fernando Solanas
Image Felix Monti
Son Anibal Libenson
Production Cinesur, Buenos Aires
Durée 140 Min.
Langue Spanisch/d/f
Acteurs
Walter Quiroz Martin
Soledad Alfaro Vidala
Ricardo Bartis Celador Salas, Monitor
Christine Becerra Violeta
Dominique Sanda Martins Mutter
Marc Berman Martins Vater
Chiquinho Brandao Paizinho
Franklin Caicedo Alguien Boga
Carlos Carella Tito el Esperanzador
Angela Correa Janaina
Juana Hidalgo Amalia Nunca
Francisco Napoli Martins Stiefvater
Distinctions

Filmfestival Cannes
Jurypreis für beste Technik
Preis der ökumenischen Jury 1992

La Habana
Special Jury Prize

«El viaje befreit sich von allen Moden und spiegelt Grosszügigkeit und Energie die künstlerische und menschliche Erfahrung eines grossen Cineasten.»
La revue du cinéma


«Fernando Solanas, victime d'un attentat en mai 1991 - peu après le tournage d'«El viaje» - et condamné à se déplacer pendant des mois en fauteuil roulant, a recouvré la force politique poignante de ses films des années soixante, tel que «La hora de los hornos». Solanas saute d'un niveau narratif à l'autre, transcende sans cesse la réalité et parvient malgré tout à l'encercler avec précision. Le comique et le tragique se succèdent comme des battements de coeur. A l'instar de Marquez, Solanas brouille les limites entre la réalité et l'imaginaire. Les personnages imaginaires font soudain apparition dans la réalité afin d'attirer les personnages réels dans le monde de l'imagination. Cette narration à détours souligne la richesse d'un continent saigné à vif, montre ses plaies véritables, sans oublier ses misères, ses joies, ses espoirs, ses angoisses. Elle se consacre à des hommes qui n'ont pas encore perdu leur force, même si leur situation semble sans issue. «El viaje»: deux heures d'un feu d'artifice éminemment poétique et réjouissant, une véritable découverte.
Tages Anzeiger, Walter Ruggle

«Eine Art politisches Märchen, dessen Brisanz und kraftvolle Empörung einhergehen mit einer verspielten Lebhaftigkeit.»
L'Humanité

«Eine durch ihre Bilderfülle und surrealen Einfälle fesselndeReise durch die Seelenlandschaft eines Kontinents,die mit melancholischem Blick dessen Verwahrlosung registriert.»
Kinotipp

«Mit einer überschäumenden Vorstellungskraft und einem erstaunlichen Schweung mischt Solanas die Genres und Stile zu einem brodelnden Werk.»
Cinéfeuilles

«El viaje verfolgt Martíns Reise durch ganz Lateinamerika bis nach Mexiko und entwirft dabei eine imperialismuskritische Studie des Kontinents. Martíns Suche nach dem Vater wird zur Allegorie der kontinentalen Identitätssuche. Gleichzeitig kritisiert der Film die neoliberale Politik vieler lateinamerikanischer Länder, die Armut und Missachtung indigener Gruppen sowie die Ausbeutung des Kontinents durch westliche Industriestaaten.»
Jenny Haase: Filme in Argentinien

«Verglichen mit dem, was in Argentinien wirklich los ist, ist mein Film ein bescheidenes kleines Märchen.»
Fernando Solanas

«Depuis mon exil à Paris, je porte en moi cette idée d'un colossal tableau cubiste qui embrasserait le baroque et le gigantisme de l'Amérique latine. Pendant mes années d'exil en France, je rêvais de parcourir l'Amérique. Il est évident que la proche célébration du Cinquième Centenaire a été une source d'inspiration. Comme dans toute conquête, cette violence a abouti au massacre de l'identité culturelle de millions de personnes et à leur génocide. Quand j'ai commencé à pensér au «voyage», je voulais qu'il procède d'une réflexion sur toutes ces monstruosités de l'histoire et leur projection dans le présent.»
Fernando Solanas

© COPYRIGHT

Les textes ainsi que tout le matériel visuel et sonore fourni sur le site de la fondation trigon-film sont destinés à la rédaction d'articles promotionnels sur les films respectifs. Le matériel est mis gracieusement à disposition à des fins de rédaction d'articles promotionnels sur les différents films. Tout autre usage est défendu en vertu des dispositions sur le copyright et n'est pas possible sans accord écrit par trigon-film. Le partage - contre rémunération ou non - du matériel avec des tierces personnes est interdit. Le copyright © trigon-film.org est obligatoire. En utilisant notre matériel, vous acceptez les conditions relatives au copyright.

Shop