Buenos Aires, mars 1982. Dans les rues de la capitale argentine, la dictature militaire est contestée. Marita est surveillante au Lycée National de Buenos Aires, l’école qui forme les futures classes dirigeantes du pays. Elle a 23 ans et veut bien faire. Monsieur Biasutto, le surveillant en chef, décèle tout de suite chez elle l'employée zélée qu'il attendait. Il lui apprend à être l’oeil qui voit tout, mais qui échappe aux regards des autres: l’oeil invisible. Marita se lance alors dans une surveillance acharnée de ce petit monde clos, imaginant, décelant, traquant ... Un film plein de force, qui observe la vie quotidienne sous un régime qui ne laisse aucune place à la vie. Une des grandes découvertes de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes cette année. Lerman a réussi, entouré d’excellents acteurs, à identifier les mécanismes inhumains de la dictature, la méfiance croissante envers tout le monde et les dangers qui entourent cette spirale de la perversion. Un film qui rappelle dans son intensité les débuts de Bertolucci; un cinéma qui entend graver la politique dans ses images.

Titre original La mirada invisible
Titre allemand Der unsichtbare Blick
Titre français L'oeil invisible - The Invisible Eye
Autres titres L‘occhio invisible
Réalisation Diego Lerman
Pays Argentine
Formats 35mm, DVD, Blu-ray
Scénario Diego Lerman, María Meira
Montage Alberto Ponce
Image Álvaro Gutiérrez
Costumes Sandra Fink
Production Nicolás Avruj, Rodolfo Cova
Durée 96 Min.
Langue Spanisch/d/f
Acteurs
Omar Núñez Biasutto
Julieta Zylberberg La Preceptora
Marta Lubos
Gaby Ferrero
Distinctions

Quinzaine des realisateurs, Cannes 2010

«La mirada invisible gilt über Argentinien hinaus für alle Diktaturen und ist angesichts der Aufstände in Nordafrika ungewollt aktuell.»
Berner Zeitung


«Diego Lerman ist mit La mirada invisible ein eindrückliches Werk gelungen. Er führt dem Publikum schmerzhaft vor Augen, wie der Druck auf das Individuum stetig zunimmt und sich – gesteuert durch den langen Arm der Machthaber – zuerst in versteckter und schliesslich in offener Gewalt entlädt.»
Amnesty Magazin


"La puissance du film est vraiment cette dimension universelle, complètement atemporelle, qui nous pousse constamment à nous interroger sur nos propres rôles en cas de dictature. - Avec une performance exceptionnelle de Julieta Zylberberg."
Espace 2, Raphaële Bouchet


«Eine der stärksten Metaphern zur Diktatur, die wir bis heute gesehen haben.»
Norbert Creutz, Le Temps


«Regisseur Lerman setzt die unterdrückten Triebe als Metapher für die Unnatürlichkeit des faschistischen Zucht-und-Ordnung-Gehabes ein. Er zeigt dies in langen Einstellungen, die an das politische Autorenkino der siebziger Jahre erinnern. In diesem eindrücklichen, hervorragend gespielten Film entspricht die cineastische Form auf perfekte Weise dem Inhalt.»
NZZ am Sonntag, Christian Jungen


«Film politique à taille humaine et fable morale sur les mécanismes psychologiques d'une dictature, La mirada invisible, par le jeu subtil et profond de ses acteurs et le soin apporté àa sa mise en scène, réussit à capter ce moment fragile et mystérieux du changement, de la fin d'un règne.»
Le Courrier


«Julieta Zylberberg spielt die junge Marita mit spröder, verhärmter Schönheit.»
Sonntagszeitung


"A travers le regard de son personnage, qui croit complètement au système, Diego Lerman donne d'autant plus de force à sa métaphore."
RSR


«In streng durchkomponierten Bildern und mit sparsamen Dialogen gelingt es Diego Lerman während 90 Minuten eine Atmosphäre von Terror und Einschüchterung erlebbar zu machen. Gleichzeitig stellt er die  unglaubliche Absurdität faschistischer Ideologien bloss.»
Apéro


«Konsequenter hätte man Martín Kohans preisgekrönten Roman Sittenlehre nicht in Bilder übersetzen können.»
Berner Zeitung, Tina Uhlmann


«Mit La mirada invisible zeigt Diego Lerman seine wahre Meisterschaft. Ein grosser, bewegender Film – aber nichts für zart besaitete Gemüter.»
WochenZeitung, Niklaus Schäfer


«Lerman hat mit Julieta Zylberberg und Omar Núñez zwei grossartige Schauspielende zur Seite und ein visuelles Bewusstein, das den Atem stocken lässt.»
451

«La mirada invisible ist ein ungemein starker Film über den Alltag unter einem Regine, das dem Leben keinen Platz einräumt.»
Latino

«Ein poetischer Film in menschlichen Dimensionen.»
Le Courrier


«Mit starkem Schauspielensemble spürt La mirada invisible der Lust am Unterdrücken und der unterdrückten Lust nach. Packend, solange sie brodelt. Verstörend, wenn sie am falschen Ort ausbricht.»
Stefan Strittmatter


«Die grosse Kraft dieses Films ist seine universelle Gültigkeit, die vollkommen unmodisch daherkommt und uns ständig zwingt, uns über unser eigenes verhalten Gedanken zu machen, wenn wir in der Situation einer Diktatur wären.
Raphaële Bouchet, Espace 2


«La mirada inivisible ist eine visuell höchst eindringliche Parabel auf die Macht und ihre Verinnerlichung. Ein Film wie ein Sog.»
ProgrammZeitung, Alfred Schlienger

"Admiré à Cannes, La mirada invisible apporte la confirmation espérée du talent de Diego Lerman, après son Léopard d’argent à Locarno en 2002 pour Tan de repente. - Une des plus puissantes métaphores de la dictature vues à ce jour."
Le Temps, Norbert Creutz

Durch den Blick seiner Hauptfigur, die absolut ans System glaubt, verschafft Diego Lerman seiner Metapher eine noch viel stärkere Kraft.»
Radio Suisse Romande

Ein politischer Film in menschlichen Dimensionen und eine moralische Fabel über die Mechanismen einer Diktatur.»
Le Courrier

«Dérangeant de bout en bout, La mirada invisible déclenche, dès ses premiers images, un mécanisme de mine antipersonnel qui, après une implacable gradation de la tension, finit par exploser dans un final exemplaire.»
Le Temps

«Adaption du roman argentin Sciences morales de Martín Kohan, La mirada invisible brosse un portrait sordide de l'Argentine sous la dictature des années quatre-vingt. Avec un style sobre, Lerman place la dictature hors champs est installe sa caméra derrière les murs épais d'un lycée d'élite, oú l'éducation passe par la répression morale, psychique et sexuelle. A l'intérieur de ce microcosme, une jeune surveillante, exceptionnellement interprété par la jeune Julieta Zylberberg, deviendra, par son excès de zèle, un rouage de la machine répressive.»
Quinzaine des réalisateurs








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