Mortu Nega

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1973. Diminga, une femme guinéenne de 30 ans, rejoint son mari Sako au front. Marchant dans la brousse avec les combattants, elle découvre son pays en ruines. Jours de chagrin : la mort est partout inscrite dans le paysage, la radio annonce l'assassinat d'Amilcar Cabral, le leader et le théoricien de la lutte pour l'indépendance de la Guinée Bissau, aussi de toute l'Afrique. Jours d'espoir, aussi: bientôt, la guerre sera finie.

Au camp, Diminga et Sako ont à peine le temps de se retrouver. Tout se précipite autour d'eux. 1977. La paix n'est pas la fin de la guerre. Il y a beaucoup de joie, beaucoup de rires au village de Diminga. Il y a aussi quelques cris de rage, quelques larmes. La sécheresse est tombée sur le pays : comme une nouvelle fatalité. Il faut se battre et se battre encore, pour que la terre donne ses fruits. Aujourd'hui, elle ne donne plus rien. La lumière est dure. Tout paraît figé, immobile. Auprès de Diminga, Sako est malade. Alors Diminga en appelle aux dieux de l'ancien temps.

Festivals & prix

Venice Film Festival (2 Honorable Mentions); Oumarou Ganda Prize - FESPACO; Best Actress, Bia Gomes in FESPACO; Journées Cinématographiques de Carthage, Tunis (bronze Tanit award)
Festivals
Venice Film Festival; FESPACO; Belgian Cinedecouvertes; London Film Festival; Seattle International Film Festival, Tarifa Film Festival - Spain; Africa In the Picture - The Netherlands

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Fiche technique

Titre original
Mortu Nega
Titre
Mortu Nega
RĂ©alisation
Flora Gomes
Pays
Guinée-Bissau
Année
1988
Scénario
Flora Gomes
Production
Instituto Nacional do Cinema da Guiné Bissau; Cooperativa Arco Irís
Formats
35mm, DVD
Durée
92 min.
Langue
Portugiesisch, Kreolisch
Interprètes
Tunu Eugenio Almada, Bia Gomes

Documents

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Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

«L'appel aux morts permet à Diminga de faire le bilan et de poser les vraies questions. Pourquoi les amis dans la guerre ne sont plus des amis dans la paix? Comment garder la volonté d'unité, la disponibilité, la solidarité qui ont fait la force des combattants? Comment aussi préserver la dimension culturelle introduite par Cabral dans la résistance? Pour Diminga, cette cérémonie signifie qu'elle garde l'espoir. D'ailleurs, à la fin du film, il pleut. Les enfants rient et dansent sous la pluie. La pluie, les enfants, il nous reste au moins l'espoir. A nous de le faire exister.» Flora Gomes