Okhotnik - The Hunter

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Dans un village isolé dans les montagnes du Kazakhstan, Erken, un garçon de douze ans, vit avec sa mère, belle femme célibataire offrant volontiers ses faveurs. Taciturne et renfrogné, l'enfant est considéré comme «froid», dénué de sentiments, comme un «enfant-loup». Une nuit, alors que sa mère reçoit la visite d'un chasseur, Erken lui vole son cheval et sa carabine pour mettre à sac un magasin. Recherché par la police, il est retrouvé par le chasseur qui le place devant un choix: aller en prison ou partir vivre avec lui dans la montagne. Le chasseur va alors essayer de transmettre à l'enfant son goût et sa compréhension de la vie, de lui insuffler un peu de «chaleur», un nouveau souffle vital, en l'éveillant aux beautés de la nature et des femmes, ainsi qu'à l'amitié et à la mort. Il lui fait découvrir un monde de correspondances où l'homme n'est plus seul, mais lié à ses semblables, aux animaux, aux paysages. Un beau récit d'initiation.

Serik Aprimov à propos de son film:
«Dans ce film, j'ai voulu combiner des éléments mythologiques et un mode de narration réaliste, afin d'exprimer la complexité et les contradictions de deux mondes: celui des hommes et celui, plus harmonieux, des bêtes sauvages. J'y utilise des symboles poétiques et burlesques, puisque les notions de bien et de mal ne sont pas universelles. J'ai voulu permettre aux spectateurs d'entendre en même temps le cri désespéré d'un être humain et le silence neutre de la nature. Ici, le chasseur représente la condition humaine; plus précisément, il se trouve à la frontière séparant la société humaine et le règne animal. Par conséquent, initié par lui, l'enfant acquiert une expérience impossible dans le monde moderne. A la fin, les deux mondes se rejoindront toutefois.»

Festivals & prix

Grand Prix Festival de Milan
NETPAC AWARD, Locarno
CICAE Preis auf dem Festival von Locarno 2004
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Fiche technique

Titre original
Okhotnik - The Hunter
Titre
Okhotnik - The Hunter
Réalisation
Serik Aprimov
Pays
Kazakhstan
Année
2004
Scénario
Serik Aprimov
Montage
Dina Bergusurowa, Tatiana Sohurukova
Musique
Kazbek Spanow
Image
Hasan Kiriraliew
Son
Leonid Akhmadeev
Production
Gulmira Aprymova, Makoto Ueda
Formats
35mm
Durée
93 min.
Langue
Kasachisch/d/f
Interprètes
Kidiraliev Dogdurbek, Dokhdurbek Kydyraliyev, Gulnazid Omarova, Alibek Zhuasbaev

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Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

"In seinen stärksten Momenten inszeniert der Film das Beiläufige, als ob die Kamera es gerade vorgefunden hätte: ein kurzer Wortwechsel mit Nomaden, die irgendwo aus der Einsamkeit auftauchen und dort wieder verschwinden; ein Blick, eine unerklärliche Geste des Jägers, der zugleich Schamane ist."
NZZ

Im Rhythmus eines leichten Galopps schafft der kasachische Regisseur Serik Aprimov mit seiner Pferdeoper The Hunter eine wahre Augenweide.
Variety


Dann kommt die Nacht. Die Sonne verschwindet rapide am Horizont; man kann förmlich spüren, wie die Kälte heraufkriecht. Ein Feuer gibt wenigstens ein bisschen Wärme: kein besonders komfortables Leben, das der Jäger (Dokha Kydyraliyev) führt. Aber eines, das ihm gefällt. Allein, in einer einsamen Steppenlandschaft, die der kasachische Regisseur Serik Aprimov in «The Hunter» in ihrer ganzen gewaltigen Grandiosität schildert. Der Film ist von karger Schönheit, unaufgeregt und ruhig; ein Heilmittel gegen die tägliche Reizüberflutung. Das soll nicht heissen, dass er zivilisationsfeindlich wäre. Wenn der Regisseur im Folgenden sein Augenmerk auf den Alltag in den Dörfern und Städten des postsowjetischen Kasachstan wirft, geht es ihm um das Zusammenspiel von Natur und Kultur. Darum, dass die Gesetze der Zivilisation denjenigen der Wildnis gar nicht so unähnlich sind.
Basler Zeitung


Vom Erwachsenwerden in Kasachstan erzählt «The Hunter - Okhotnik». Ist schönst gefilmt, mit sphärenhafter Musik unterlegt und in der zauberhaftesten Szene einen Liebesakt auf galoppierendem Pferd vorführend - eine bezirzende Mischung von Legende, Epos und Sozialdrama.
Tagblatt Zürich

Une oeuvre remarquable par sa dimension humaine autant par les véritables valeurs qui y sont déifiées que par la conception altruiste du bonheur qu?elle y promeut d?une manière éclatante. Comme dans les précédents films, l?enfance y occupe une place de choix à travers l?histoire d?Erken et de sa prise en charge par un chasseur qui lui apprendra à reconnaître les signes de la nature, à survivre en d?autres termes dans un monde où les hommes et les animaux sont gouvernés avec les mêmes lois. Serik Aprymov a su échapper, grâce à une mise en scène sobre, à l?écueil du manichéisme.
COE Milan