Padre Padrone

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Dans la Sardaigne profonde des années 1940, à l'âge de cinq ans, le petit Gavino est contraint d'abandonner l'école après deux mois seulement car il doit dorénavant aider son père à garder les animaux. Il grandit ainsi dans l'isolement, loin de la société humaine. C'est grâce au service militaire à l'âge de 21 ans qu'il peut échapper à l'emprise de son père. Il apprend à lire, ce qui est pour lui une révélation (il deviendra linguiste), et en sortant de l'armée, il rejette le rapport de quasi-esclavage imposé par son père.

Festivals & prix

Palme d'Or Cannes 1977

Special David 1978

FIPRESCI Prize 1977

Interfilm Grand Prix Berlinale 1977

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Fiche technique

Titre original
Padre Padrone
Titre
Padre Padrone
Réalisation
Paolo & Vittorio Taviani
Pays
Italie
Année
1977
Scénario
Gavino Ledda (Buch, Paolo & Vittorio Taviani
Montage
Roberto Perpignani
Musique
Egisto Macchi
Image
Mario Masini
Son
Pietrantonio Federico, Giovanni Sardo
Costumes
Lina Nerli Taviani
Décors
Gianni Sbarra
Production
Giuliani G. De Negri, Rai Due
Formats
35mm, DVD, Blu-ray, DCP
Durée
113 min.
Langue
Italienisch/d + f
Interprètes
Omero Antonutti (Vater), Saverio Marconi (Gavino), Marcella Michelangeli (Mutter), Fabrizio Forte (Gavino jung), Marino Cenna (Hirte), Stanko Molnar (Sebasiano), Nanni Moretti (Cesare), Pierluigi Alvau, Giuseppino Angioni, Fabio Angioni

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Revue de presse

«Was Padre padrone über die meisten Filme mit politisch-ideologischem Vorzeichen hinaushebt, ist seine Sinnlichkeit, seine dichterische Grösse und seine bildliche Schönheit. Alles stimmt hier: die gedankliche Genauigkeit, die Weite und Herbheit der Landschaft, die Gesichter der Spieler, ihr sparsamer Dialog und die Musik, die von den Tavianis wie schon in ihren beiden letzten Filmen San Michele aveva un gallo und Allonsanfán mit einer geradezu urtümlichen Wucht eingesetzt wird.» Fred Zaugg, Der Bund

«Construction rigoureuse qui est sans doute la condition même de la plus grande leçon que donne le film; ce destin exemplaire n'est pas donné comme destin-modèle: c'est tout ensemble la description au plus près du vécu du protagoniste de cette ascension sociale et ses limites que propose Padre padrone. Il n'y a pas de miracle à cette richesse du film, qui est d'abord le résultat d'une réflexion sur le langage même qui a précédé et nourri ce film sur l'acquisition du langage.» Émile Breton