The Woman in the Septic Tank

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Une équipe de jeunes cinéastes est en pleine préparation du tournage d’un film dans un des bidonvilles qui entourent Manille. Le réalisateur Rainier et son producteur Bingbong rêvent de faire le «hit» qui les conduira tout droit aux Oscars. Mais pour cela, il faut des images choc et une star confirmée pour le rôle principal. Pour son premier film, Marlon N. Rivera dresse un portrait au vitriol d’un certain milieu du cinéma indépendant philippin.

Le cinéma indépendant se rit de lui-même Le sujet que nos deux compères ont choisi et rêvent de tourner est «à la mode». Ce sera donc la misère des bidonvilles: Mila, une mère de famille doit nourrir ses sept enfants qui, jour après jour, se partagent un modeste sachet de soupe de nouilles. Ils habitent dans ce qui ressemblent plus à un abri de fortune qu’à une habitation. Pour améliorer l’ordinaire de ses enfants, Mila décide de «vendre» l’une de ses filles à un pédophile européen. Et pourquoi pas plutôt un de ses garçons? Ne serait-ce pas plus choquant, donc plus vendeur? Voilà de quoi discutent Bingbong et Rainier, dans leur belle voiture dernier cri, équipés de dernières versions des iPad et iPhones, buvant des cafés sophistiqués au Starbuck du coin. Marlon N. Rivera ne fait pas dans la dentelle, les portraits sont chargés au maximum pour creuser encore le fossé entre deux réalités voisines qui ne se mélangent pas. Il n´est nul besoin d´être au fait de la production d’un film pour saisir l’ironie de certaines situations. Ainsi, lorsqu’il s’agit de choisir la star qui jouera le personnage de Mila, certaines scènes sont répétées avec des variations selon l’humeur et l’imagination des protagonistes qui rêvent même d’une comédie musicale. Lorsque le choix s’est arrêté enfin sur Eugene Domingo (elle fait plus «pauvre» que les autres). Celle-ci, dans une immense villa immaculée, cabotine et caricature son propre personnage. Le tournage peut commencer. Il n’y a pas vraiment de méchanceté dans cette description, peu flatteuse mais somme toute très fidèle, du milieu du cinéma indépendant philippin. Le ton de la comédie employé adoucit la charge. Salué et primé par la profession du pays, «The Woman in the Septic Tank» fut aussi un grand succès public aux Philippines.

Festivals & prix

Asian Film Awards: People's Choice Award 2012

Beste Schauspielerin: Eugene Domingo

Cinemalaya Independent Film Festival: Audience Award

Balanghai Trophy:

Best Actress - Eugene Domingo
Best Director - Marlon Rivera
Best Film - Marlon Rivera
Best Screenplay - Chris Martinez

Golden Screen Awards, Philippines:

Best Director - Marlon Rivera
Best Editing - Ike Veneracion
Best Motion Picture 
Best Musical Score - Vincent de Jesus
Best Original Screenplay - Chris Martinez
Best Performance by an Actress in a Leading Role: Eugene Domingo

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Fiche technique

Titre original
The Woman in the Septic Tank
Titre
The Woman in the Septic Tank
RĂ©alisation
Marlon N. Rivera
Pays
Philippines
Année
2012
Scénario
Chris Martinez
Montage
Ike Veneracion
Musique
Vincent de Jesus
Image
Larry Manda
Son
Albert Michael Idioma, Addiss Tabong
Costumes
Alex Guinto
DĂ©cors
Reji Regalado, Michael Labora
Production
Joji Alonso, Chris Martinez, Marlon Rivera
Formats
Blu-ray, DCP
Durée
87 min.
Langue
Filipino, Tagalog/d/f
Interprètes
Eugene Domingo (Mila, Star), JM de Guzman (Bingbong), Kean Cipriano (Rainier), Cai Cortez (Jocelyn), Jonathan Tadioan (Arthur Poongbato), Carlos Dala (Milas Sohn - fils de Mila), K.C. Marcelo (Milas Tochter - fille de Mila), Sonny Bautista (Security)

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Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

«Als kritisch-humorvolle Bestandesaufnahme einer Filmindustrie ist der Film gepfeffert mit Insiderwitzen, lustigen Dialogen und Seitenhieben auf aufstrebende Filmemacher, die gefallen wollen. Damit scheint Rivera einen Nerv getroffen zu haben: Auf den Philippinen war der Film ein Grosserfolg.»
Filmbulletin, Natalie Böhler

«Hätte nicht die trigon-film-crew The Woman in the Septic Tank ins Programm genommen, wäre uns ein weiteres interessantes und beachtenswertes Filmkunstwerk vorenthalten geblieben. Mit der Oscar-Nominierung klappte es am Ende doch nicht – im Film.»
Webjournal, Ottokar Schnepf

«Fulminantes Tempo und narrative Beweglichkeit sind die Hauptmerkmale von Riveras Film, der einem einige Nervenstärke abverlangt: Manche Szenen sind stark emotionsgeladen und nicht leicht zu ertragen. Der Schwachsinn der drei Hauptdarsteller des Films im Film führt jedoch immer wieder zu irrwitzigen Momenten. Auch die wachsende Rachelust des Publikums wird letztlich befriedigt: Auf der Suche nach einem Drehort landen die drei Jungfilmer auf einer Müllhalde und kriegen ihr Fett. Das ist gleichzeitig zum Kotzen und hochkomisch. Ein kleines Wunder!»
Züritipp, Pierfrancesco Basile


«Auf humorvolle Art spielt Regisseur Marlon  N. Rivera in The Woman in the Septic Tank mit den Klischees seines Landes sowie der manipulativen Macht des Kinos – und ganz nebenbei wird die Filmbranche amüsant auf die Schippe genommen. Es ist eine Satire ohne bitteren Nachgeschmack. Langeweile kommt dabei nie auf.»
Asienspiegel

«Domingo ist grossartig wenn sie ihren Star-Status ausspielt und die Rolle der Mila übernehmen will aus Gründen, die genauso zynisch sind wie jene von Bingbong und Rainier. Ihre Lektüre des Drehbuchs und die heissen Verbesserungsvorschläge sind ein echter Knockout.» Variety

«Die Spielformen sind alle gleichermassen erfunden und fern der Realität. Aber Rivera kennt seine Figuren Rainier und Bingbong besser als sie die Armut, und so sind seine Manipulationen mehr gutmütig als gemein. Sein Film ist ein Volltreffer, leise und amüsant.»
The New York Times

«Ich habe in vielen Jahren Berlinale noch keinen Film gesehen, bei dem sich das Publikum während der Vorführung so enthusiastisch zeigte wie hier. Schallendes Gelächter und Szenenapplaus.»
Fünf Filmfreunde